Paru en Allemagne en 1935, cet ouvrage, capital dans le domaine de
l'épistémologie des sciences du comportement, part d'une critique
fondamentale de la théorie pavlovienne, considérée comme le dernier
développement de la conception cartésienne de l'organisme et procède à
une analyse serrée des postulats de la psychologie objective. Rompant
avec le réductionnisme hérité des sciences de la nature, Straus
développe une phénoménologie du temps et de l'espace vécus et souligne
la nécessité d'aborder le sentir et le se-mouvoir dans la perspective
propre de la subjectivité.