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SCOT Reginald  

La sorcellerie démystifiée

2-84137-312-3 - Année : 2015 - 694 Pages - 37 €
Introduction et notes de Pierre Kapitaniak
Texte traduit de l'anglais par Pierre Kapitaniak et Jean Migrenne
COMMANDE


L'esprit de Voltaire sous la toque de Calvin.
Près d'un siècle après le retentissant Marteau des sorcières (1486), une voix s'élève en Angleterre pour mettre un terme aux chasses aux sorcières qui ravagent l'Europe et qu'intensifie le brasier des guerres de religions allumé par le grand schisme de Luther. La sorcellerie démystifiée déconstruit le mythe de la sorcière toute puissante et de son pacte diabolique au moyen d'une analyse systématique des arguments avancés par l'auteur du Marteau et par son plus récent émule, Jean Bodin.
Traduite en français pour la première fois, cette charge virulente, à l'humour décapant, a gardé toute sa fraîcheur et l'approche empirique de Scot reste empreinte d'une modernité étonnante. «J'ai personnellement lu certaines de leurs conjurations sans jamais voir le moindre de leurs démons, sauf au théâtre», écrit-il à propos des magiciens et sorciers. Comble d'ironie, si pour lui «la vérité ne se mesure pas à l'aune du temps», sa démystification méthodique des rituels et incantations s'est retournée contre lui, ses lecteurs ayant tôt fait de transformer son plaidoyer en grimoire pour magiciens.


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SOMMAIRE

Introduction par Pierre Kapitaniak
établissement du texte
Note des traducteurs

Livre I


Chapitre i. — Où l'on censure le pouvoir des sorcières sur les phénomènes météorologiques et corps élémentaires et vise à réfuter les arguments de ceux qui leur en attribuent trop
Chapitre ii. — Où l'on présente les désagréments nés de la crédulité des hommes en la matière, blâme les ecclésiastiques qui se laissent aller à croire avec le commun en l'omnipotence des sorcières et donne un exemple connu
Chapitre iii. — De celles que l'on appelle sorcières; déclaration manifeste de la cause qui pousse les hommes à croire si habituellement, et les sorcières elles-mêmes à penser, qu'elles peuvent causer du tort aux enfants, au bétail au moyen de paroles ou par la pensée; de la fourberie des sorcières
Chapitre iv. — Des miracles attribués aux sorcières par sorciéristes, papistes et poètes
Chapitre v. — Où l'on réfute l'opinion répandue sur les sorcières et la sorcellerie; où l'on traite du péché détestable de s'en remettre à elles pour trouver aide et avis en temps de malheur
Chapitre vi. — Où l'on réfute plus avant l'omnipotence des sorcières faiseuses de miracles en faisant appel à des arguments et des sources irréfutables; où l'on dissuade de se laisser aller à une crédulité si ridicule
Chapitre vii. — De la façon dont les sorcières acquièrent une telle renommée; des diverses opinions que l'on a d'elles et de leurs actes
Chapitre viii. — Des causes qui portent les sorcières ainsi que d'autres à croire qu'elles peuvent accomplir l'impossible et des réponses à certaines objections; de leur punition par la loi
Chapitre ix. — Qui conclut ce premier livre et dans lequel est donné un avant-goût de la cruelle tyrannie des sorciéristes et des inquisiteurs; où le lecteur est invité à en lire le détail

Livre II


Chapitre i. — Des dépositions et témoignages acceptés contre les accusées de sorcellerie, selon les textes et sous l'autorité des inquisiteurs eux-mêmes ainsi que des spécialistes du sujet
Chapitre ii. — De la procédure des examens des sorcières par les inquisiteurs
Chapitre iii. — Des preuves contre les sorcières
Chapitre iv. — De la confession des sorcières qui mène à leur condamnation
Chapitre v. — Des présomptions permettant la condamnation des sorcières
Chapitre vi. — Des différentes questions que l'inquisiteur pose aux sorcières
Chapitre vii. — De l'épreuve des larmes par conjuration
Chapitre viii. — Des consignes à l'encontre des sorcières et des tortures en vue d'obtenir des aveux
Chapitre ix. — Des quinze crimes imputés aux sorcières par les sorciéristes, en particulier par Bodin dans sa Démonomanie
Chapitre x. — Où l'on réfute les crimes ci-dessus allégués et concoctés par Bodin; de la seule vraie manière de ne pas tomber entre les mains des inquisiteurs
Chapitre xi. — De ce que Corneille Agrippa pense des sorcières; de sa défense d'une pauvre femme accusée de sorcellerie; de la façon dont il a convaincu les inquisiteurs
Chapitre xii. — De ce que peuvent amener à faire crainte de la mort et torture infligée; où l'on montre qu'il n'y a rien d'étonnant à ce que les sorcières se condamnent elles-mêmes par leurs propres aveux extorqués de façon si tyrannique

Livre III


Chapitre i. — Du pacte passé par les sorcières avec le diable, selon M. Mal, Bodin, Nider, Daneau, Psellos, Erastus, Hemmingsen, Cumanus, Thomas d'Aquin, Bartolomeo Spina, etc.
Chapitre ii. — Où l'on dresse la liste des hommages rendus (selon les écrits de ces inquisiteurs libidineux et sorciéristes pervers) au diable en personne; de leurs chants et danses et particulièrement de la volta et autres rites; de leurs escapades
Chapitre iii. — De la manière dont les sorcières sont appelées à paraître devant le diable; de leur vol; de leurs récits; de leur entretien avec le diable, de ce qu'il leur fournit, de ce qu'elles se disent; de leurs adieux et sacrifices, selon Daneau, Psellos, etc.
Chapitre iv. — Où l'on voit comment aucun pacte réel ne peut être noué avec le diable, auteur de ce pacte; la faiblesse des preuves de ceux qui disent le contraire
Chapitre v. — Du pacte privé; suivi d'un fameux conte de Bodin à propos d'une Française; de sa réfutation
Chapitre vi. — Où l'on réfute leurs assemblées et leur pacte
Chapitre vii. — Où l'on réfute l'objection opposée aux aveux des sorcières
Chapitre viii. — De la folie qu'il y a pour les sorcières de s'exposer à de tels périls et de subir des tortures si insupportables sans en tirer profit ou avantage; de la façon dont il advient que les sorcières sont victimes de leurs aveux
Chapitre ix. — Des vieilles femmes victimes de la mélancolie et de ses effets à travers différents exemples
Chapitre x. — Des aveux spontanés, mais extorqués, qui mènent à leur perte ceux qui les font; des effets bizarres de la mélancolie prouvés par un exemple connu et récent
Chapitre xi. — Des étranges et diverses conséquences de la mélancolie; de l'abondance de cette humeur chez les sorcières, ou plutôt les vieilles femmes; des incroyables divagations dont elle les emplit; et du crédit qu'il ne faut pas accorder à leurs aveux
Chapitre xii. — Où l'on réfute les aveux des sorcières, en particulier à propos de leur pacte
Chapitre xiii. — Où l'on réfute les aveux des sorcières à propos des tempêtes et de la pluie; examine les causes naturelles de la pluie et le fait que sorcières et démons n'ont aucun pouvoir en la matière
Chapitre xiv. — De ce qu'impliquerait la véracité des aveux des sorcières ou des convictions des sorciéristes concernant les effets de la sorcellerie et des enchantements, etc
Chapitre xv. — De pays étrangers qui ont eu recours aux sorcières lors de leurs guerres; du mauvais œil en Irlande; de deux archers qui tiraient avec l'aide de familiers
Chapitre xvi. — Des autorités qui condamnent les aveux fantastiques des sorcières; de la manière dont un docteur papiste prend sur lui de les disqualifier
Chapitre xvii. — Des arguments qu'avancent les sorciéristes pour prouver que les sorcières peuvent accomplir des miracles; du récit que donne Bodin de l'enlèvement d'un prêtre frison; de ce que les choses imaginées sous le coup de la mélancolie sont bien sources d'illusion
Chapitre xviii. — Où il est dit que les aveux des sorcières ne suffisent pas, en droit civil et coutumier, pour qu'on leur ôte la vie. Et de ce que les théologiens plus sensés et les décisions des conciles disent en la matière
Chapitre xix. — De quatre crimes capitaux dont on accuse les sorcières avec pleine réponse et réfutation pour cause de frivolité
Chapitre xx. — Où l'on prie le lecteur dont les oreilles ou les yeux chastes répugneraient à prendre connaissance d'affaires salaces et licencieuses (qui doivent nécessairement être incluses ici) de faire l'impasse sur huit chapitres

Livre IV


Chapitre i. — De l'opinion qu'ont les sorciéristes des esprits malins; de la façon dont ils se présentent, plus excellents que Dieu nous a faits
Chapitre ii. — Des incubes et succubes luxurieux; où l'on se demande si copulation il peut y avoir entre sorcières et démons; et quand les sorcières ont cédé à l'incube pour la première fois
Chapitre iii. — Des actes visibles et invisibles du diable dans ses rapports libidineux avec les sorcières
Chapitre iv. — Du fait que les sorcières peuvent de l'intérieur et de l'extérieur ôter la capacité de procréer; de plusieurs cas où des hommes ont vu leur virilité escamotée par des sorcières ou restituée de la même façon
Chapitre v. — De l'évêque Sylvain dont les turpitudes furent dévoilées et ensuite dissimulées; des blondes plus fréquemment visitées par l'incube; des hommes mariés ensorcelés qui usent d'autres épouses et refusent la leur
Chapitre vi. — De la façon d'obtenir la dissolution d'un sortilège d'amour; de forcer un homme (quelle que soit sa réputation) à aimer une vieille harpie; et aussi du stratagème graveleux d'un prêtre du pays de Gueldre
Chapitre vii. — De divers saints personnages qui, de libidineux et concupiscents, deviennent miraculeusement chastes
Chapitre viii. — De certains remèdes papistes et magiques à l'usage de ceux qui sont ensorcelés dans leurs parties intimes
Chapitre ix. — D'un curieux remède appliqué à quelqu'un assailli par l'incube
Chapitre x. — Où l'on réfute toutes les absurdités relatives à l'incube, dont exemples et preuves de même nature montrent que ce n'est que supercherie; et où l'on rejette la copulation charnelle avec les esprits
Chapitre xi. — Où l'on montre que l'incube est un mal naturel; qu'il y a des remèdes pour le soigner, outre ceux magistralement exprimés ci-dessous
Chapitre xii. — De la condamnation par Geoffrey Chaucer de l'escroquerie à l'incube

Livre V


Chapitre i. — Des transformations et des exemples ridicules présentés par le camp adverse afin d'en confirmer les doctrines aberrantes
Chapitre ii. — De l'absurdité des arguments de Bodin et consorts qui corroborent les transformations
Chapitre iii. — D'un homme changé en âne et qui retrouve forme humaine grâce à l'une des sorcières de Bodin; de ce qu'en dit saint Augustin
Chapitre iv. — Qui reprend la légende précédente, la réfute après examen approfondi
Chapitre v. — Où par de solides arguments, les écritures et le recours à de bonnes sources on prouve que le corps humain ne peut être transformé en animal par une sorcière
Chapitre vi. — Où l'on réplique aux objections soulevées par les sorciéristes à propos de Nabuchodonosor; de leur erreur à propos de la réfutation de la lycanthropie
Chapitre vii. — Où l'on répond à une objection relative aux transports en s'appuyant sur divers auteurs
Chapitre viii. — Où l'on répond aux arguments des sorciéristes à propos de Job
Chapitre ix. — Des différentes sortes de sorcières mentionnées dans les écritures et des acceptions du mot « sorcière »

Livre VI


Chapitre i. — Où l'on traite du mot hébreu chasaph et répond à l'objection contenue dans Exode 22: Tu ne laisseras point vivre la magicienne; et de Simon le Magicien dans Actes 8
Chapitre ii. — Où l'on explique le chapitre du Deutéronome où sont cataloguées les différentes catégories de sorciers; où l'on réfute l'opinion de ceux qui prétendent qu'ils sont capables de faire les miracles qu'on leur attribue
Chapitre iii. — Des femmes qui ont, depuis toujours et davantage que les hommes, recours au poison, et des inconvénients de l'empoisonnement
Chapitre iv. — De plusieurs empoisonnements, ou veneficia, commis à Gênes, à Milan en Italie et dans le Württemberg; de la façon dont ils furent dévoilés; des verdicts
Chapitre v. — Où l'on élève une objection majeure contre le genre de sorcellerie appelé veneficium
Chapitre vi. — Des variétés de préparations qui constituent cette sorcellerie dénommée veneficium; des élixirs d'amour et de leur réfutation par les poètes
Chapitre vii. — De la preuve apportée par des auteurs plus crédibles que les élixirs d'amour mènent plutôt à la mort par poison qu'à l'amour par artifice; des ingrédients qui servent à anéantir le bétail et à procurer l'amour
Chapitre viii. — Où la victoire de Jean Bodin sur Jean Wier succombe sous le grec erroné et les interprétations erronées qu'il en donne

Livre VII


Chapitre i. — Du sens et des occurrences du mot hébreu ob; de l'identité et des pratiques des pythonisses dites ventriloques, dévoilées au moyen de faits vécus et d'exemples
Chapitre ii. — Où l'on apprend comment furent dévoilées les basses pratiques de la pythonisse de Westwell et qui l'interrogea; que son discours diabolique n'était que ventriloquie et supercherie, comme il ressort de ses aveux
Chapitre iii. — Du galimatias de Bodin à propos de la pythonisse d'En-Dor, et de l'histoire authentique d'un faux Hollandais
Chapitre iv. — Du grand oracle d'Apollon Python; de la façon dont ont été dupés des gens de tous milieux; de l'erreur des apôtres mêmes sur la nature des esprits et de la présentation d'un argument imparable prouvant que les esprits ne peuvent prendre forme
Chapitre v. — De la raison pour laquelle Apollon était surnommé Python, d'où l'appellation de pythonisses; de la lettre de Grégoire au diable
Chapitre vi. — Où l'on compare Apollon, jadis dénommé Python à notre Crucifix de Grâce; et réfute la lettre de Grégoire au démon
Chapitre vii. — Où l'on voit comment plusieurs grands clercs et bons auteurs ont été trompés en matière d'esprits par de faux rapports et ont, à cause de leur crédulité, publié des mensonges dont on trouve réfutation chez Aristote et dans les écritures
Chapitre viii. — De la sorcière d'En-Dor; où l'on découvre si elle a effectivement évoqué Samuel ou si c'est une tromperie; de l'opinion de quelques théologiens sur ce sujet
Chapitre ix. — Où l'on voit que Samuel ne fut pas évoqué du tout; des élucubrations de Bodin et de tous les papistes à ce sujet; du fait que les âmes ne peuvent être évoquées par la sorcellerie
Chapitre x. — Où l'on voit qui ni le diable ni Samuel n'ont été évoqués; que ce n'était que supercherie à la manière de nos pythonisses
Chapitre xi. — Où l'on trouve réponse pleine et entière à l'objection élevée par les sorciéristes à ce propos; des circonstances qui doivent être prises en compte pour comprendre cette histoire clairement introduite dans Samuel 28:1-12
Chapitre xii. — Où l'on explique 1 Samuel 28:12-14; où l'on voit que Saül est abusé par l'imposture de la sorcière et où l'on montre, d'après les propres paroles de la sorcière, que Samuel ne fut pas évoqué
Chapitre xiii. — Où l'on explique le reste de 1 Samuel 28; où l'on expose la ruse dont usa cette sorcière pour persuader Saül qu'elle avait évoqué Samuel; les paroles utilisées pour habiller la supercherie; et la façon dont tout aurait pu être accompli grâce à la ventriloquie
Chapitre xiv. — De certains hommes de savoir qui croient que Samuel fut réellement évoqué, non par l'art ou le pouvoir de la sorcière, mais par miracle spécialement accompli par Dieu; que ces visions ont cessé de nos jours et que nos sorcières n'ont pas ce pouvoir
Chapitre xv. — De la vanité des apparitions; de la peur des croquemitaines qui est venue aux gens et que la prédication des évangiles a en partie éradiquée; des vrais effets des miracles du Christ
Chapitre xvi. — Où l'on compare à ceux accomplis par le Christ les miracles faits par les sorcières; où l'on voit que Dieu est le créateur de toutes choses; d'Apollon, de ses appellations et représentations

Livre VIII


Chapitre i. — De la fin des miracles
Chapitre ii. — De la fin du don de prophétie
Chapitre iii. — De la fin des oracles
Chapitre iv. — Où l'on relate la fable écrite par maints auteurs sérieux et crue par bien des hommes de bon sens, relative à la mort du démon; une autre fable écrite par des papistes et crue par tous les catholiques, reconnaissant l'honnêteté, la conscience et la courtoisie du démon
Chapitre v. — De l'opinion des anciens sur les oracles et leur abolition; de leur transfert, aujourd'hui, de Delphes à Rome
Chapitre vi. — Des circonstances et lieux où imposteurs, sorcières et prêtres rendaient les oracles et exécutaient leurs tours

Livre IX


Chapitre i. — Où l'on explique le mot hébreu kasam; où l'on voit ce qu'un Chrétien peut faire en matière de prédiction
Chapitre ii. — Où l'on prouve, par l'Ancien et le Nouveau Testament, que certaines observations du temps sont légitimes
Chapitre iii. — De l'ineptie, du ridicule, de l'impiété de certaines observations qui dérivent cette science d'Apollon; des aruspices
Chapitre iv. — Des prédictions des diseurs de bonne aventure et prêtres ignorants; des pronostics recevables des astronomes et des médecins; des saintes et bonnes prophéties divines
Chapitre v. — Du grand nombre des vrais prophètes; de l'Urim et des prophéties faites à partir des douze pierres précieuses qui l'ornent; de la voix divine appelée écho
Chapitre vi. — Des prophéties conditionnelles: du sujet des prophéties de l'Ancien Testament et de ceux qui les rendaient publiques; des réponses des sorciéristes à ceux qui contestent le pouvoir surnaturel des sorcières
Chapitre vii. — Des miracles mentionnés dans l'Ancien Testament et de ceux du Nouveau; et du fait qu'il ne faut plus aujourd'hui rechercher d'autres miracles

Livre X


Chapitre i. — De l'interprétation du mot hébreu onen; de la vanité des songes et divinations afférentes
Chapitre ii. — Des songes divins, naturels, et occasionnels; de leurs différentes causes et effets
Chapitre iii. — De ce que plusieurs anciens auteurs pensent des songes et de leurs divergences quant à leur cause
Chapitre iv. — Où l'on attaque ceux qui interprètent les songes; de la cause ordinaire des songes; de ce que dit Hemmingsen des songes diaboliques; de la fin de l'interprétation des songes
Chapitre v. — Où l'on montre que ni sorcière, ni quiconque, ne peut, au moyen de plantes ou de formules, pénétrer l'esprit d'un dormeur, inspirer cogitations ou songes à sa guise; et quelle est l'origine des songes magiques
Chapitre vi. — Des chercheurs de trésors, ensorcelés, trompés ou escroqués par leurs songes
Chapitre vii. — De l'art et de la manière de chercher des trésors, révélés par les songes; de la manière d'avoir des songes agréables; des songes du matin et des songes de minuit
Chapitre viii. — De différentes recettes et onguents servant à faire voyager les sorcières et à accomplir d'autres miracles; d'un exemple relaté et corroboré par certains hommes de savoir
Chapitre ix. — Où l'on réfute les aberrations du passé ainsi que tout ce qui concerne onguents, songes, ainsi que les assemblées de sorcières, leurs conciliabules et banquets en divers lieux, tout cela en songe
Chapitre x. — Où l'on montre que la majeure partie des prophéties de l'Ancien Testament passèrent par des songes; que nous ne devons plus nous attendre à de telles révélations de la part de ceux qui ont rêvé de ce qui allait arriver; que rêve vaut envers; et comment Nabuchodonosor procéda pour trouver une personne de confiance pour expliquer les songes

Livre XI


Chapitre i. — Où l'on explique le mot hébreu nahas; de l'art de l'augure, de son inventeur et de la malpropreté de cette science; de la multitude des sacrifices et des sacrificateurs chez les païens, et de la cause de cet état de fait
Chapitre ii. — Du sacrifice fait par les Juifs à Moloch, avec un commentaire à ce sujet; du Purgatoire
Chapitre iii. — De la cruauté des cannibales; des sacrifices papistes qui excèdent en tyrannie ceux des Gentils et des Juifs
Chapitre iv. — De la superstition des païens à propos du feu; de l'importance qu'il prit parmi eux; de leurs corruptions; et de l'idée qu'ils pouvaient avoir de l'action des saints pères en la matière
Chapitre v. — Des sacrifices des Romains; de ce qu'ils pensaient des augures; de la Loi des Douze Tables
Chapitre vi. — Des collèges d'augures; de leur fonction; de leur nombre; de la signification de l'augure; de l'escroquerie de ceux qui pratiquaient cet art; de leur profession; des lieux où ils exerçaient; de leur tenue; de leur superstition
Chapitre vii. — Des moments propices pour l'augure; des procédures et des cérémonies ambiantes
Chapitre viii. — Des signes et détails servant à l'augure; des observations faites sur l'intérieur et l'extérieur des oiseaux ainsi que sur le comportement des animaux lors de leur mise à mort
Chapitre ix. — Où l'on réfute les augures; de l'opinion qu'en avait Platon; des événements contraires et des fausses prédictions
Chapitre x. — De la supercherie qu'est le tirage des sorts ou des lots, spécialité des Gitans nomades; des sorts tirés; du sort pythagorique, etc.
Chapitre xi. — De l'art cabalistique, fondé sur des traditions et vérités non écrites transmises de bouche à oreille et de sa division
Chapitre xii. — De l'origine, de la manière, du genre des sacrifices; de la façon dont ils furent profanés; de la corruption des sacrements du Christ par le pape
Chapitre xiii. — De ce qui sert aux augures pour leurs prédictions ainsi que quelques mises en garde et remarques
Chapitre xiv. — Des catégories d'augure; de ceux qui peuvent être admis au collège des augures; de leur superstition
Chapitre xv. — Des observations et interprétations ridicules et superstitieuses des gens simples
Chapitre xvi. — De la façon dont les anciens auteurs divergent quant au fond, à la
forme et aux moyens des augures et de leur cause
Chapitre xvii. — Où l'on tourne en ridicule l'art de l'augure; voit comment Caton s'en moquait et Aristote s'y opposait; comment les conclusions des augures eux-mêmes le corroborent ou le contredisent
Chapitre xviii. — Des distinctions ridicules établies par les auteurs païens à propos de l'augure
Chapitre xix. — Des augures naturels et fortuits; de la validité des premiers et de l'invalidité des seconds
Chapitre xx. — Où l'on réfute l'augure fortuit qui n'est que pure sorcellerie; du manque de solidité des fondements de ce genre de divination
Chapitre xxi. — Où l'on démontre que les horoscopistes sont des sorciers; la fragilité de fondements et les contradictions de leur art; le verdict de Corneille Agrippa contre l'astrologie judiciaire
Chapitre xxii. — De l'ingéniosité des astrologues pour maintenir le crédit de leur art; de la raison pour laquelle on se fie encore à eux; de l'aspect sacrilège de certaines affirmations des astrologues
Chapitre xxiii. — De ceux qui ont le pouvoir de chasser les démons par leur seule présence; qui recevront de Dieu tout ce qu'ils demandent dans leurs prières; qui obtiendront la vie éternelle au moyen des astres, comme l'affirment les horoscopistes

Livre XII


Chapitre i. — Où l'on explique le mot hébreu habar; où l'on présente aussi la soi-disant force secrète des charmes et des sorts; où l'on reconnaît l'efficacité de la parole de différentes manières
Chapitre ii. — Des interdits formulés dans les écritures à l'encontre de la sorcellerie; du pouvoir des mots; des superstitions des cabalistes et des papistes; des créateurs de substances; de l'imitation de Dieu qui est, en certains cas, présomption; des paroles de sanctification
Chapitre iii. — Des effets et du mal provenant des charmes utilisés par les sorcières; de l'ineptie des sorcières; de l'improbabilité qu'il y a de pouvoir faire ce qu'elles sont censés faire ; et de ce qui arriverait si était vrai ce dont on les accuse
Chapitre iv. — De la raison pour laquelle Dieu interdit la pratique de la sorcellerie; de l'absurdité de la Loi des Douze Tables; des fondements de la foi prêtée aux actions miraculeuses; des accomplissements extraordinaires
Chapitre v. — Où l'on donne l'exemple d'une personne tombée sous le coup de la Loi des Douze Tables et démontre le ridicule de ladite loi; de deux sorciers capables de faire des prodiges
Chapitre vi. — Des lois permettant le châtiment des sorciers qui font des miracles dont certains sont mentionnés, et de certaines lois papistes édictées contre eux
Chapitre vii. — Des références poétiques communément citées par les sorciéristes valant preuve des prodiges accomplis par les sorcières et confirmation de leur pouvoir surnaturel
Chapitre viii. — Où l'on compare poésie et papisme en matière d'enchantements; où l'on découvre que les sorciéristes papistes s'y entendent mieux que les protestants
Chapitre ix. — Des talismans, amulettes et charmes papistes: Agnus Dei, gilet protecteur, charme contre le haut mal, texte remis à saint Léon par un ange, vertus de la lettre de saint Sauveur, charme contre les voleurs, message lu dans les plaies du Christ, signe de croix, etc.
Chapitre x. — Où l'on montre la manière de fabriquer de l'eau bénite et les vertus de celle-ci; où l'on traite du charme de saint Rufin; du port du nom de Jésus; des sacrements de la confession et de l'eucharistie dont l'efficacité vaut celle des autres charmes; le tout agrémenté d'un apport de L. Vairo
Chapitre xi. — Du saint chrême utilisé par Moïse et que singe l'église de Rome
Chapitre xii. — De l'opinion de Ferrier à propos des charmes, périaptes, appensions,
amulettes, etc.; des remèdes homériques; des croyances et de leurs effets
Chapitre xiii. — De l'effet des amulettes; des excès d'Auger Ferrier lorsqu'il prône les charmes, etc.; de quatre sortes de remèdes homériques et de leur choix; de l'imagination
Chapitre xiv. — Où l'on trouve un choix de charmes contre le haut mal, la morsure d'un chien enragé, la piqûre de scorpion, les maux de dents, les douleurs de l'accouchement, les écrouelles, l'épine enfoncée dans un membre, l'arête prise dans la gorge; de charmes à dire à jeun, ou en cueillant les simples, contre les yeux irrités, pour ouvrir les serrures, contre les esprits, contre l'œstre du cheval et en particulier celui du Duc d'Albe, pour empêcher le vin de tourner, etc.
Chapitre xv. — De l'envoûtement des serpents et vipères, des objections soulevées; des arguments stupides en faveur de l'efficacité des charmes en la matière; du pigeon de Mahomet; des miracles accomplis par un âne à Memphis en égypte; des charmes papistes contre les serpents; des faiseurs de miracles; des charmeurs de serpents; des mensonges de Bodin sur ces reptiles
Chapitre xvi. — Des charmes pour contenir l'eau dans une passoire; savoir ce qui se dit dans notre dos; soigner les yeux chassieux; favoriser la germination; faire des effigies de cire; se débarrasser d'une sorcière; la pendre par les cheveux; de ceux qui condamnent les effigies de cire; suivi d'une anecdote dévoilant la supercherie des images de cire
Chapitre xvii. — Où l'on cite plusieurs sortes de charmes à différents usages et tout d'abord ceux qui permettent de ne pas parler sous la torture
Chapitre xviii. — Charme ou expérience à tenter pour démasquer une sorcière
Chapitre xix. — D'un maléfice qui peut légitimement s'associer à un autre
Chapitre xx. — Où l'on apprend qui les sorcières épargnent; où le sortilège a le plus de chances de se loger; pourquoi il y a plus de sorcières que de sorciers, et ce qu'il en est
Chapitre xxi. — Des miracles que les sorciéristes attribuent à leurs paroles, etc.; des contradictions internes chez les sorciéristes; des animaux que les sorcières guérissent; du beurre ensorcelé; d'un charme contre les sorcières et d'un contre-charme; de l'effet des charmes et des formules, que Vairo dit être extraordinaire
Chapitre xxii. — Des charmes légitimes ou plutôt remèdes médicaux pour bétail malade; du charme des charmes et de ses pouvoirs
Chapitre xxiii. — Où l'on réfute la force et les vertus attribuées aux charmes et amulettes en se référant aux anciens auteurs, qu'ils soient théologiens ou médecins


Livre XIII



Chapitre i. — Du sens du mot hébreu hartumim; de ses occurrences dans les écritures; de ses diverses traductions grâce auxquelles ce livre répond, par la suite, aux objections des magiciens du Pharaon; et de la magie naturelle qui n'est pas mauvaise en soi
Chapitre ii. — Où l'on voit comment les philosophes des temps anciens voyageaient pour apprendre la magie naturelle; des connaissances de Salomon, qu'il faut dire magicien naturel; d'un cas particulier et de la raison pour laquelle on la condamne comme sorcellerie
Chapitre iii. — Des secrets cachés et de ce qu'enseigne la magie naturelle; de la glorification de Dieu qu'elle implique; du fait qu'elle n'est que l'œuvre de la nature
Chapitre iv. — Des choses étonnantes qui procèdent de la magie naturelle
Chapitre v. — De l'extraordinaire action de l'eau courante ou stagnante; des sources, lacs, cours d'eau et de leurs effets incroyables
Chapitre vi. — Des vertus et propriétés de plusieurs pierres précieuses; de la supercherie des lapidaires, etc.
Chapitre vii. — D'où les pierres précieuses tirent leurs propriétés; de la façon curieuse dont en usent les magiciens et de leurs sceaux
Chapitre viii. — Des affinités ou de l'antagonisme des corps naturels et élémentaires révélés par divers exemples d'animaux, oiseaux et plantes, etc.
Chapitre ix. — Où preuve des faits ci-dessus est apportée à travers de nombreux exemples de vivants et de morts
Chapitre x. — De l'ensorcelant venin contenu dans le corps d'une putain; de la façon dont son œil, sa langue, sa beauté et son comportement ensorcellent certains hommes; des vertus d'os et de cornes
Chapitre xi. — De deux merveilles notoires qui n'émerveillent personne
Chapitre xii. — Des illusions, compérages et manipulations et de leur bon ou mauvais usage
Chapitre xiii. — Quand le bateleur est son propre compère; du pigeon de Brandon
Chapitre xiv. — Du bateleur et de ses compères; mode d'emploi
Chapitre xv. — Où l'on voit comment des hommes ont pu être trompés par des propos à double sens, au moyen de nombreux exemples
Chapitre xvi. — Où l'on voit comment tromper au moyen de la magie naturelle et divers exemples de la chose lorsque l'on y adjoint l'illusion; des moutons pie de Jacob; et d'un More
Chapitre xvii. — Des sorciéristes, qui croient que les démons peuvent créer des corps; des magiciens du Pharaon
Chapitre xviii. — De la façon de créer des monstres par l'art de la magie; de la raison pour laquelle les magiciens du Pharaon n'ont pas réussi à faire des poux
Chapitre xix. — Des grandes choses que peut accomplir cet art lorsqu'il a la faveur et le soutien des princes; de divers tours merveilleux; des énigmes que sont les instruments de verre; de l'optique, etc.
Chapitre xx. — Où l'on compare les magiciens du Pharaon à nos sorcières et où l'on découvre que leur science n'est que tours de passe-passe
Chapitre xxi. — De la réalité des serpents et grenouilles comme de l'eau empoisonnée par
Jannès et Jambrès; des faux prophètes et de leurs miracles; de l'ânesse de Balaam
Chapitre xxii. — Où l'on démystifie l'art du batelage et révèle ses principaux fondements
Chapitre xxiii. — De la manipulation de la bille, ainsi que de quelques tours célèbres impliquant une ou plusieurs billes
Chapitre xxiv. — De la manipulation des pièces de monnaie
Chapitre xxv. — Comment un excellent tour peut faire passer une pièce de deux pence visible dans la paume en n'importe quel autre endroit
Chapitre xxvi. — Comment métamorphoser n'importe quel petit objet en pliant du papier
Chapitre xxvii. — Des cartes et de comment se garder des tricheurs; des règles spécifiques gouvernant le déplacement et la manipulation des cartes; de la façon de procéder et de
l'ordre des opérations lorsqu'il s'agit de réussir des tours difficiles et étonnants
Chapitre xxviii. — Comment deviner la carte choisie par quelqu'un; comment la faire passer dans la coque d'une noisette ou le noyau d'une cerise, et la retrouver dans sa poche; comment faire tirer par quelqu'un cette même carte ou n'importe quelle autre de votre choix, et tout avec le même truc
Chapitre xxix. — Des faux nœuds; de la manière de faire un nœud serré très fort à un mouchoir et de le défaire par des formules
Chapitre xxx. — Tours de passe-passe par compérage et comment savoir, au son, si l'on tombe sur pile ou face
Chapitre xxxi. — Des boîtes qui changent une céréale en une autre ou font disparaître grain ou céréale
Chapitre xxxii. — Comment brüler une ficelle et la reconstituer à partir des cendres
Chapitre xxxiii. — Comment fabriquer un livre dont on fait apparaître chaque feuille en blanc, noir, bleu, rouge, jaune, vert, etc.
Chapitre xxxiv. — Comment des tours imprudents ou dangereux font croire aux simples d'esprit qu'un ridicule bateleur peut nuire ou aider à l'aide de formules; comment tuer et ressusciter un animal quelconque à sa guise; commencer par tuer un poulet et le ressusciter

Livre XIV



Chapitre i. — De l'art de l'alchimie, du jargon et des trucages de cet art en vue d'aveugler le public et de donner du crédit à la professionChapitre ii. — Concernant ce qui inspire les alchimistes, le Conte du Valet du Chanoine, les pierres et eaux alchimiques
Chapitre iii. — D'un riche paysan escroqué par un alchimiste.
Chapitre iv. — D'un certain roi victime d'un alchimiste et de la bonne plaisanterie du bouffon
Chapitre v. — D'une anecdote notoire relatée par érasme à propos de deux alchimistes; l'allongement et de l'abrégement
Chapitre vi. — De l'opinion de plusieurs savants touchant l'aberration alchimique
Chapitre vii. — Où l'on montre que le vain et fol espoir est le principal facteur qui pousse les hommes à se laisser séduire par cet art et qu'ils s'y emploient en vain, etc.
Chapitre viii. — Où l'on poursuit le propos précédent et en donne conclusion


Livre XV



Chapitre i. — Où l'on découvre le mot idoni et ses occurrences, lesquelles donnent les clefs de l'art de la conjuration
Chapitre ii. — Où l'on trouve un inventaire des noms, formes, pouvoirs, légions et spécialités des démons et esprits; où l'on traite de leur hiérarchie et ordres. Où le lecteur étonné ne sera pas déçu
Chapitre iii. — Des heures propices à la maîtrise des démons, c'est-à-dire à leur évocation et au contrôle de leur activité
Chapitre iv. — Où l'on voit comment faire apparaître ou évoquer les esprits ci-dessus mentionnésChapitre v. — Où l'on réfute les multiples vanités contenues dans les précédents chapitres, ayant, en particulier, trait à l'autorité sur les démons
Chapitre vi. — Du nom des planètes et de leur caractère; des douze signes du zodiaque, de leurs positions, aspect et champ d'action; et d'autres observations Chapitre vii. — Du caractère des anges gardiens des sept jours et de leurs noms; des figures, sceaux et talismans
Chapitre viii. — Expérience sur les morts
Chapitre ix. — De Sibylia, libre d'aller et venir à tout moment
Chapitre x. — Comment retrouver un trésor enfoui
Chapitre xi. — Une expérience avec Sitra angeli diei dominici
Chapitre xii. — Comment confiner un esprit dans une boule de cristal
Chapitre xiii. — Expérience avec Bealphares
Chapitre xiv. — Comment lier l'esprit Bealphares et lui rendre sa liberté
Chapitre xv. — Comment faire de l'eau bénite
Chapitre xvi. — Comment faire apparaître un esprit dans un cristal
Chapitre xvii. — Expérience sur les morts
Chapitre xviii. — Où l'on trouve le lien qui suit afin de te lier à lui et à ton N.
Chapitre xix. — Où l'on trouve un lien pour le faire entrer dans la boule de cristal, ou le miroir, etc.
Chapitre xx. — Du moment adéquat pour s'adresser aux esprits et obtenir des réponses sincères pour confondre un voleur
Chapitre xxi. — Où l'on réfute les conjurations, en particulier celles qui font apparaître le démon, le lient ou le congédient; celles qui rendent invisible; et d'autres basses pratiques
Chapitre xxii. — Où l'on compare les exorcistes papistes aux autres conjurateurs et découvre une conjuration papiste sous la signature d'un grand docteur de l'église romaine ainsi que ses règles et mises en garde
Chapitre xxiii. — D'une récente pratique, ou escroquerie à l'exorcisme, de la part des Frères Franciscains d'Orléans: de la manière dont elle fut dévoilée et de la condamnation des auteurs de cette comédie
Chapitre xxiv. — Où l'on découvre qui, outre les prêtres, peut exorciser dans l'église de Rome; une définition ridicule de la superstition; les formules à utiliser, ou non, dans l'exorcisme; l'autorisation du second baptême; la légitimité d'exorciser n'importe quoi; les différences entre eau bénite et conjuration
Chapitre xxv. — Où l'on examine les sept raisons qui empêchent certains d'être libérés du démon malgré toutes les conjurations papistes; la raison pour laquelle l'église primitive ne connaissait pas d'exorcistes; pour laquelle le démon n'est pas chassé des ensorcelés aussi rapidement qu'il l'est des possédés
Chapitre xxvi. — Où l'on découvre d'autres aberrations des sorciéristes dans le domaine de la conjuration
Chapitre xxvii. — De certaines conjurations extraites du pontifical et du missel
Chapitre xxviii. — Où l'on voit que rien n'échappe aux conjurations des prêtres papistes; et d'un exorcisme réservé à l'encens
Chapitre xxix. — Où l'on découvre la similitude des codes et lois régissant les exorcistes papistes et autres conjurateurs; où l'on réfute la totalité de leurs pouvoirs; où l'on apprend comment saint Martin conjura le démon
Chapitre xxx. — Où l'on voit qu'il est honteux chez les papistes de croire à ce que font les autres conjurateurs, quand les leurs sont si inefficaces, et ce qu'en dit Hippocrate
Chapitre xxxi. — Où l'on voit comment les conjurateurs ont enjôlé les sorcières; quels
livres ils véhiculent pour donner du crédit à leur art; comment on diffame Moïse et Joseph
Chapitre xxxii. — Où l'on réfute tous les arts magiques au moyen d'un argument impliquant Néron et découvre ce que Corneille Agrippa et Carolus Gallus ont laissé à ce sujet dans leurs écrits et prouvé sur le terrain
Chapitre xxxiii. — Des conjurations de Salomon et de ce qu'il faut croire de sa science et de ses pratiques
Chapitre xxxiv. — Des leçons lues dans toutes les églises dépendantes du pape le jour de sainte Marguerite, traduites en anglais mot pour mot
Chapitre xxxv. — Où l'on découvre la plaisante histoire du Lombard qui, à l'instar de sainte Marguerite, voulut à toute force combattre un vrai démon
Chapitre xxxvi. — Où l'on démontre que l'histoire de sainte Marguerite est à la fois ridicule et sacrilège en tout point
Chapitre xxxvii. — D'un charmant miracle accompli par un prêtre papiste
Chapitre xxxviii. — Où l'on réfute le miracle précédent et relate l'étrange histoire de sainte Lucie
Chapitre xxxix. — Où il est question de visions, bruits, apparitions, illusions acoustiques et autres, d'âmes en peine; suivi d'une réfutation
Chapitre xl. — De ce que Cardan dit des bruits étranges; de la façon dont on accorde foi aux visions; des apparitions papistes; du pape Boniface
Chapitre xli. — Du bruit de l'écho et de celui qui faillit se noyer à cause de cela, etc.
Chapitre xlii. — De la théurgie, et de sa réfutation; d'une lettre relative à ces questions


Livre XVI



Chapitre i. — Conclusion en forme d'épilogue qui reprend nombre des absurdités présentes dans les théories des sorciéristes précédemment exposées et les réfute ainsi que l'autorité de Jacques Sprenger et Henri Institoris, inquisiteurs et compilateurs de M. Mal
Chapitre ii. — Des moyens grâce auxquels le commun des mortels a été amené à croire aux miracles des sorcières, suivis d'une définition et d'une description de la sorcellerie
Chapitre iii. — Où l'on avance des preuves qui montrent que paroles et caractères ne sont que balivernes; que les sorcières sont incapables d'accomplir ce dont la masse des gens les dit capables; que leurs plus grands prodiges ne sont que broutilles; comment un jeune homme fut berné
Chapitre iv. — D'un individu si ensorcelé qu'il ne pouvait lire que les écritures canoniques; d'un démon qui ne savait pas parler latin; où l'on prouve que la sorcellerie n'est que supercherie
Chapitre v. — Où l'on traite de la prédiction par tamis et ciseaux, livre et clef; réfute l'opinion d'Hemmingsen à ce sujet; d'une babiole pour savoir l'heure qu'il est; de certains tours de passe-passe; des nombreuses raisons qu'il y a de détrôner sorcières et conjurateurs; de leurs supercheries; de la métamorphose des démons; du fer ardent, etc.
Chapitre vi. — Où l'on voit comment le diable prêchait la bonne doctrine sous l'aspect d'un prêtre et comment il fut démasqué; et qu'il n'y a pas de quoi être fier (après réfutation des plus grands faits de sorcellerie) d'attribuer quelque crédit à ses manifestations mineures
Chapitre vii. — Réquisitoire contre la sorcellerie en forme d'induction Chapitre viii. — De la sorcellerie naturelle ou fascination
Chapitre ix. — Des yeux jeteurs de sorts ou ensorceleurs
Chapitre x. — Des sortilèges naturels en matière d'amour, etc.


Discours des démons et des esprits



Chapitre i. — Tout d'abord des opinions des philosophes, ainsi que de la manière dont ils raisonnent sur ce sujet, suivi de la réfutation de celles-ci
Chapitre ii. — Où j'avance, sur cette controverse, de quoi réfuter certains qui écrivent làdessus
Chapitre iii. — De l'opinion de Psellos touchant les esprits, de leurs différents ordres et de la réfutation de ses erreurs
Chapitre iv. — Davantage d'affirmations absurdes de Psellos et consorts, relatives aux actions et passions des esprits; de la définition qu'il en donne et de l'expérience qu'il en a
Chapitre v. — De l'opinion de Fazio Cardano touchant les esprits, et de son démon familier
Chapitre vi. — De l'opinion de Platon concernant les esprits, démons et anges, des sacrifices qu'ils préfèrent, de ce qu'ils craignent, et du démon familier de Socrate
Chapitre vii. — Des neuf ordres d'esprits et anges de Platon; de leur division par Denys [l'Aréopagite] qui ne diffère guère de la précédente; le tout réfuté par des théologiens érudits
Chapitre viii. — Du commencement des démons sottement recueilli dans Isaïe 14; de Lucifer et de sa chute, des opinions des Cabalistes, Talmudistes et des Théologiens scolastiques sur la création des anges
Chapitre ix. — De la dispute entre l'église grecque et la latine touchant la chute des anges; du désaccord à ce sujet parmi les papistes; du conflit entre Michel et Lucifer
Chapitre x. — Où se déroula la bataille entre Michel et Lucifer; combien de temps elle dura; de leur puissance; avec quelle sottise les papistes et infidèles écrivent sur eux et avec quelle vénération les chrétiens devraient y penser
Chapitre xi. — De savoir si les anges qui, dans les épîtres de Jude et de Pierre, n'ont pas gardé leur dignité sont devenus des démons; des opinions stupides des Rabbins touchant les esprits et croquemitaines, et de leur réfutation
Chapitre xii. — Que les assauts des démons sont spirituels et non temporels, et à quel point ces passages de l'écriture sont mal compris
Chapitre xiii. — De l'ambiguïté de ce mot «esprit», et de la diversité de ses sens dans les écritures, où l'on apprend (en passant) qu'il ne faut pas toujours interpréter l'écriture de façon littérale, sans toutefois la comprendre de façon allégorique
Chapitre xiv. — De ce qu'il plut à Dieu de manifester la puissance de son fils et non celle des sorcières par des miracles
Chapitre xv. — Des démoniaques
Chapitre xvi. — Que nous, qui ne sommes pas suffisamment informés de la nature des démons et esprits, devons nous satisfaire de ce que nous offrent les écritures à ce sujet; comment il faut comprendre ce mot «diable» aussi bien au singulier qu'au pluriel; de l'esprit de Dieu et de l'esprit du diable, des esprits apprivoisés, d'Achab
Chapitre xvii. — Si les esprits et les âmes peuvent assumer des corps, et de leur création et substance, au sujet desquelles les auteurs sont d'opinions extrêmement variées et contradictoires
Chapitre xviii. — De certains arguments papistes concernant les esprits faits d'air, des démons diurnes et nocturnes, et de la raison pour laquelle le diable a horreur du sel dans ses mets
Chapitre xix. — De ce que les démons mentionnés dans les écritures expriment leur nature et leurs qualités dans leurs noms, exemples à l'appui
Chapitre xx. — Des noms du diable, dans lesquels se manifestent sa nature et sa disposition
Chapitre xxi. — Du fait que les idoles ou dieux des Gentils sont des démons; de leurs divers noms, et des affaires pour lesquelles leurs labeurs et autorités sont employés; où l'on démystifie aussi les superstitions aveugles des païens
Chapitre xxii. — Des principales divinités des Romains appelées Dii selecti et d'autres dieux païens, de leurs noms et fonctions
Chapitre xxiii. — De divers dieux dans divers pays
Chapitre xxiv. — Des dieux locaux des papistes, comparés aux dieux païens; des dieux physiques, et des occupations de chaque dieu papiste
Chapitre xxv. — De la comparaison entre païens et papistes, touchant leurs excuses pour l'idolâtrie
Chapitre xxvi. — Où l'on voit que païens et papistes se rejoignent dans l'idolâtrie; du Concile de Trente; de l'histoire notoire d'un bourreau traduit en justice après sa mort et son enterrement
Chapitre xxvii. — Où l'on réfute la fable du bourreau et bien d'autres contes d'apparitions feintes et ridicules, également condamnées
Chapitre xxviii. — Où l'on réfute Giovanni Lorenzo d'Anania, et bien d'autres, suppôts de ces récits et apparitions feints et ridicules, et ce qui les fait fuir; de l'apparition de Moïse et d'élie sur le mont Tabor
Chapitre xxix. — Où l'on réfute l'incarnation des démons et le serpent qui séduisit ève
Chapitre xxx. — Où l'on répond à l'objection concernant le diable empruntant le corps du serpent
Chapitre xxxi. — De la malédiction prononcée dans Genèse 3 et son exégèse; de l'opinion de Jean Calvin sur le diable
Chapitre xxxii. — Ma propre opinion et conclusion sur la nature des esprits, du diable et de ses propriétés
Chapitre xxxiii. — Contre les stupides sorciéristes et leurs opinions relatives aux démons corporels
Chapitre xxxiv. — Conclusion dans laquelle est décrit l'Esprit des esprits, par l'illumination duquel tous les esprits seront éprouvés, ainsi qu'une réfutation des Pneumatomaques qui nient catégoriquement la divinité de cet Esprit


Annexes

I. Chronologie
II. Carte du Kent
III. Notices biographiques

Bibliographie
Index des noms propres







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