Collections : Accueil - PHILOSOPHIE - Krisis

GLÉONEC Anne
Institution et passivité
Lectures de Merleau-Ponty
2-84137-333-8 - Année : 2017 - 496 Pages - 34 €
COMMANDE
Si le « jargon de l'authenticité » a rendu nombre de phénoménologies incapables de penser l'histoire et le politique, Merleau-Ponty a pu le faire au coeur des textes étrangement les moins commentés, ceux des cours de 1954-1955, L'Institution-La Passivité, où s'annonce un dialogue avec Heidegger des plus surprenants. Des cours que cet ouvrage se propose enfin de relire, en discussion serrée avec l'ensemble de l'oeuvre merleau-pontienne, tant celle qui les précède que celle qui leur succède, pour la dévoiler autrement.
Cela, en trois temps, qui sont autant de « lectures de Merleau-Ponty », et de portes d'entrées dans son oeuvre la moins connue, trois temps formant les parties de cet ouvrage qui suivent l'élaboration du concept merleau-pontien d'institution, sans chronologie fixe, et sans voeu de systématicité, en tentant d'être fidèle à la rédaction même de ces cours d'une rare densité, foisonnant de références, tant à son oeuvre propre qu'aux auteurs multiples avec lesquels il dialogue, et n'hésitant jamais, au coeur même d'un chapitre sur le vivant, à évoquer la question de la révolution marxiste. De Ruyer, Gesell, Lévi-Strauss, Alquié, Lachièze-Rey, à Sartre etc., ce sont autant de dialogues qui éclairent en effet l'oeuvre et l'auto-critique de Merleau-Ponty, qui se confronte ici, mieux que nulle part ailleurs, à l'échec de son oeuvre passée, comme au contexte de l'époque.
Plutôt qu'une exégèse ou qu'une interprétation orthodoxe, il s'agit au fond de continuer la pensée de Merleau-Ponty en puisant à des essais qu'il aura en partie abandonnés, et qui semblent pourtant les plus prometteurs. D'où le pluriel, encore, de ces lectures.
Cela, en trois temps, qui sont autant de « lectures de Merleau-Ponty », et de portes d'entrées dans son oeuvre la moins connue, trois temps formant les parties de cet ouvrage qui suivent l'élaboration du concept merleau-pontien d'institution, sans chronologie fixe, et sans voeu de systématicité, en tentant d'être fidèle à la rédaction même de ces cours d'une rare densité, foisonnant de références, tant à son oeuvre propre qu'aux auteurs multiples avec lesquels il dialogue, et n'hésitant jamais, au coeur même d'un chapitre sur le vivant, à évoquer la question de la révolution marxiste. De Ruyer, Gesell, Lévi-Strauss, Alquié, Lachièze-Rey, à Sartre etc., ce sont autant de dialogues qui éclairent en effet l'oeuvre et l'auto-critique de Merleau-Ponty, qui se confronte ici, mieux que nulle part ailleurs, à l'échec de son oeuvre passée, comme au contexte de l'époque.
Plutôt qu'une exégèse ou qu'une interprétation orthodoxe, il s'agit au fond de continuer la pensée de Merleau-Ponty en puisant à des essais qu'il aura en partie abandonnés, et qui semblent pourtant les plus prometteurs. D'où le pluriel, encore, de ces lectures.
Table des matières / Extraits