
PORCELLET Philippine de [Attribué à]
Vie de sainte Douceline - 1297
fondatrice des béguines de Marseille au XIIIe siècle
2-84137-376-5 - Année : 2020 - 264 Pages - 24 €
Texte précédé de Douceline, la mellifluence d’un nom par Claude Louis-Combet
et suivi de Philippine de Porcellet, auteur présumé de la vie de sainte Douceline par Ernest Renan
Fondatrice de deux béguinages d‘obédience franciscaine, à Hyères et à Marseille, Sainte Douceline est restée, dans la tradition spirituelle, plus célèbre par ses extases et ses envols, en ses accès de lévitation que par ses œuvres institutionnelles. Sa vie, rédigée en 1297 par la béguine Philippine de Porcellet, sa plus proche compagne, se déroule comme un long poème, porteur de troublants mystères. Elle est considérée comme un des monuments littéraires de la Provence médiévale les plus remarquables et s’impose encore au lecteur d’aujourd’hui par sa suggestion du merveilleux au sein d’existences vouées, par-dessus tout, à la contemplation. Son accent quasiment surréaliste n’avait pas échappé à Blaise Cendrars qui en témoigne dans Le Lotissement du ciel en 1949.
La traduction de l’ancien provençal par le chanoine Albanès en 1879 a provoqué l’intérêt et l’enthousiasme d’Ernest Renan, dont le texte (extrait de l’Histoire littéraire de la France, paru en 1885), suit la Vie, «un des ouvrages d’édification les mieux composés et les mieux écrits du Moyen âge, une des fleurs de cette littérature franciscaine qui se développe».
Table des matières / Extraits
Douceline, la mellifluence d’un nom
par Claude Louis-Combet
Prolégomènes par Joseph-Hyacinthe Albanès
PREMIÈRE PARTIE: Le Manuscrit et l’Auteur de la Vie de sainte Douceline
I. Description du Manuscrit
II. Historique du Manuscrit
III. La Vie de sainte Douceline a été composée à Marseille
IV. Elle a vu le jour en 1297
V. Elle a pour auteur une béguine, et très probablement Philippine de Porcellet
DEUXIÈME PARTIE: Sainte Douceline et son œuvre
I. Chronologie des actes de sainte Douceline
II. Date de la fondation du Béguinage de Marseille
III. Culte de sainte Douceline
IV. Ce que c’étaient que les Béguines
V. Emplacement occupé par le Béguinage de Marseille
LA VIE DE SAINTE DOUCELINE
I. Le premier chapitre traite de sa manière de vivre en habit séculier, et de son origine par rapport à ses parents
II. Le second chapitre dit de qu’elle manière elle prit l’habit de pénitence
III. Le troisième chapitre raconte de qu’elle manière elle organisa son établissement et son ordre
IV. Le quatrième chapitre traite de son humilité et de son obéissance
V. Le cinquième chapitre traite du vœu de la sainte pauvreté, et de qu’elle manière elle la garda avec un amour et un soin extrêmes; et du grand méprisqu’elle avait pour les choses temporelles
VI. Le sixième chapitre traite de l’austérité de sa vie, et de l’exercice des bonnes œuvres auxquelles elle s’appliquait, elle les autres
VII. Le septième chapitre traite de sa douceur et de son innocence
VIII. Le huitième chapitre traite de sa fervente charité, et du service des malades, auquel elle s’appliquait
IX. Le neuvième chapitre traite de l’application et de la ferveur de son oraison, et de ses hauts ravissements
X. Le dixième chapitre traite de la fermeté de sa contemplation, des révélations que Dieu lui faisait, et de sa grande constance dans ses résolutions
XI. Le onzième chapitre traite de l’intelligence des Écritures, et de l’esprit de prophétie
XII. Le douzième chapitre traite des miracles que Dieu faisait par elle
XIII. Le treizième chapitre traite de la mort de la Sainte
XIV. Le quatorzième chapitre traite de la translation de la Sainte
XV. Le quinzième chapitre traite des miracles que Dieu opéra par l’intercession de la Sainte, après sa mort
Épilogue
Philippine de Porcellet, auteur présumé de la vie de sainte Douceline
par Ernest Renan