Ce texte, préfacé par Joseph Beaude, éminent spécialiste des études
bérulliennes, constitue le sommet insurpassable de la littérature
magdalénienne. C'est une approche véritablement abyssale de la relation
d'existence qui lie le péché à la grâce, l'amour à la douleur, la femme à
son Dieu. A partir des quelques témoignages scripturaires de la
présence de Madeleine, l'auteur approfondit sa méditation en une vision,
hautement inspirée, de la fusion totale de l'être avec l'objet de son
amour. Ce texte est un très grand moment de la prose spirituelle
française, à l'orée du Grand Siècle.