Ce sont sont les œuvres les plus hautes et les plus accomplies de
l’auteur. Par le caractère éperdu de la méditation, par l’aspiration
continuelle vers l’infini, il se rapproche du Pseudo-Denys, dont il a pu
lire la première édition grecque en France. Les cent cantiques des Divins eslancemens d’amour
décrivent aussi un itinéraire amoureux qui croise le haut sentier d’une
ascension spirituelle. L’âme, plongée d’abord dans une cécité
mortifiante, est soudainement touchée par la grâce divine.