De l'œuvre de Weizsäcker, n'ont été traduits en français que Le cycle de la structure (par Michel Foucault et Daniel Rocher en 1958) et la Pathosophie (publiée chez nous en 2011).
Depuis quelques années, on assiste pourtant à un renouveau d’intérêt pour l’œuvre du médecin allemand et la découverte d’une dimension fondamentale de l’être humain, le pathique, désignant ce qui touche à la douleur, la volonté, la sexualité, la conscience, l'état, le pouvoir, le mensonge, la mort… tout ce qui définit la vie humaine comme épreuve en devenir permanent. Weisäcker écoute, entend, s'exprimer le corps conscient.
La pensée de Weizsäcker, peu défrichée, est encore « grosse de son avenir », promet Marion Richez, qui se propose d’introduire l’œuvre encore méconnue en France du psychiatre allemand.