Dans l'Espagne du siècle d'or, les livres comme les personnes sont soumis à jugement, emprisonnés, condamnés, brûlés ; ceux qui ont été lus, médités, vénérés par des générations de chrétiens sont soudainement déclarés mauvais.

Parmi les paroles et les libertés qui tentent de s'exprimer alors, émergent des grandes figures d'humanistes, d'illuminés, de mystiques, hommes ou femmes, clercs ou laïcs ; Thérèse d'Avila est l'une des grandes représentantes de cette époque. L'auteur se propose d'éclairer des aspects nouveaux, dans des perspectives elles-mêmes neuves, de sa personnalité et de son uvre. Ce qui importe ici, c'est de rendre présente et vivante une exécution d'écriture à partir de l'analyse des récits autobiographiques, d'amener à une certaine compréhension d'une situation d'existence, d'écriture et de parole de femme.